cgiprint (1)      Convert a text into HTML     (Dec. 2011)

Syntax

cgiprint [–%letter] [–bib] [–cat] [–Dmacro=definition] [–f tag_file] [–glu] [–HELP] [–html] [–ic] [–keep[^_$~] [–lang language] [–lis] [–LIST] [–mail] [–n name] [–nomath] [–nooutput] [–oglu [–o output_program] [–pre] [–sec] [–tex] [–tex2] [–tag tag_prefix] [–v##] input_file...

Description

cgiprint est un filtre qui convertit un texte — ensemble de fichiers input_file ou stdin par défaut — en HTML, en générant des ancres ou des marques GLU (dans l'option –glu) à partir de certaines entités taggées de forme générique <nom_tag:valeur>, ou bien reconnues d'après le contexte.

Lorsque le nom de ce programme commence par Show, il peut être appelé pour des transformations directement par le démon httpd(1); un exemple typique est la conversion des Abstracts.

Un exemple d'entité taggée est <Uni:symbole_d'unité>, ou encore une marque GLU de type entité (<%type valeur>) ou action (<&action valeur>). Un BibCode, référence bibliographique formée de 19 caractères de forme YYYYJJJJJvvvvMppppA, peut typiquement être reconnu dans son contexte.

Le texte à convertir peut être sous format TeX (avec l'option –tex), sous un format TeX-light qui contient seulement quelques bases de TeX et est utilisé pour les Abstracts d'A&A (avec l'option –tex2), ou déjà en HTML (avec l'option –html, ou entre \begin{HTML} et \end{HTML}).

cgiprint permet également de substituer les variables d'environnement, soit par la macro TeX \env{...} (dans le contexte TeX), soit par l'utilisation du $ (dans le contexte html). A noter que, tout comme dans le shell, les accolades { } peuvent être utilisées pour ``coller'' des variables a un mot, par exemple ${var}1.

Usage

Toutes les définitions — sous quelle forme se trouve le texte d'entrée, quelles sont les macros TeX que peut contenir le texte, comment convertir les entités taggées en ancres HTML ou marques GLU, etc... — peuvent être incluses dans un fichier appelé tag_file, ou encore être au début du texte d'entrée s'il commence par \cgidef{

Options

–%lettre    demande de désactiver la reconnaissance automatique pour une ligne commençant par %-lettre. Par exemple, -%R permettra de ne pas générer d'ancre pour la ligne
%R 1996ApJS..123.1234A
lorsque la reconnaissance automatique des bibcodes est active.

–bib | -+bib    demande de reconnaître automatiquement les BibCodes dans le texte d'entrée, et de les transformer en ancres ou marques GLU (l'option -+bib supprime cette reconnaissance). Un bibCode, pour être reconnu, a besoin d'être sous sa forme canonique (19 caractères) et séparé des mots précédent et suivant par un blanc, une virgule, ou d'autres ponctuations non ambigues telles que parenthèses, crochets... Ces bibcodes sont automatiquement interprétes comme s'ils étaient écrits sous la forme d'entités taggées <Bib:bibcode> ou <%R bibcode> (–glu)

–cat | -+cat    demande de reconnaître les CatCodes — codes désignant des catalogues comme III/123, ou encore J/A+AS/112/234 (l'option -+cat supprime cette reconnaissance). Ces entités doivent toutefois être entre ``parenthèses angulaires'' <...>, ou bien encore entre crochets [...]. Ces CatCodes sont automatiquement interprétes comme s'ils étaient écrits sous la forme d'entités taggées <Cat:CatCode> ou <%E bibcode> (–glu)

–Dmacro=definition    permet d'ajouter des définitions de macros sur la ligne de commande. La définition doit être accolée à l'option –D, tout comme dans les définitions relatives au pré-processeur du compilateur C. A noter que le backslash \ peut être omis: par exemple -DmyURL=http://myhost et -D'\myURL=http://myhost' sont equivalents.

–f tag_file    représente un fichier qui contient les définitions. Voir ci-dessous la section tag_file pour les détails. Les définitions par défaut peuvent s'obtenir avec l'option –lis;

–HELP    donne une liste des options, ainsi que la liste des macros TeX reconnues.

–html | -+html    indique que le texte d'entrée contient déjà des ``tags'' HTML — par exemple des formes comme <B>texte gras</B> (l'option -+html supprime cette reconnaissance). La liste des ``tags'' acceptables sont donnés dans la tag_file (cf section tag_file), tandis que les ``tags'' non reconnus sont transformés littéralement: ainsi le texte
Recherche de quasars dans le domaine 2<z<3
sera-t-il correctement traduit en
Recherche de quasars dans le domaine 2&lt;z&lt;3

A noter: un ``tag'' HTML ne sera pas reconnu comme tel par défaut (cf section tag_file) si:

• le > ne se trouve pas sur la même ligne que le <
• le premier mot (texte suivi d'un blanc) qui suit immediatement le < n'est formé que de lettres toutes majuscules ou toutes minuscules. Ainsi,
  <FONT texte...>
  sera reconnu comme tag HTML, tandis que
  <Font texte...>
  sera converti en &lt;Font texte...&gt;

–ic    demande d'ignorer les commentaires; par défaut, les commentaires sont transformés en commentaires HTML — ce qui ne fait bien souvent qu'encombrer les réseaux...

–keep[^_$~%]    demande de considérer les caractères indiqués comme normaux, c.à.d. qu'ils n'ont pas vocation à démarrer le mode exposant, indice, mathématique, accent tilde, ou encore début de commentaire.

–lang    demande un langage (anglais ou français uniquement) pour les textes tel Contents ou Table des Matières Par défaut – comme toujours! – le défault est en (anglais).

–lis    génère, sous forme de commentaires HTML, une liste des définitions connues:

• liste des entités taggées reconnues
• combinée avec l'option –tex, liste des macros TeX et des environnement reconnus;
• combinée avec l'option –html, liste des expressions régulières reconnues comme étant du HTML

A noter que la macro \list{titre} génère également cette liste, lorsque l'option –tex est active. Cf option –LIST pour la liste actuelle des macros.

–LIST    donne une liste complète des macros TeX connues par défaut avec leur équivalence, sous forme d'un simple texte.

–mail    | -+mail demande de reconnaître les adresses électroniques qui sont sous la forme <adresse[?Subject=sujet]>, comme si elles avaient été écrites <Mail:e-mail_adresse> ou <%M e-mail> (–glu) (l'option -+mail supprime cette reconnaissance).
Note: les adresses électroniques sont crytpées; et le sujet du mail n'est pas édité dans le texte HTML.

–math^    demande d'interpréter les ^ (carret) comme des exponentiations, même en-dehors du mode mathématique (l'option -+math supprime cette interprétation).

–n name    est utile pour donner un nom au stream d'entrée dont le nom par défaut est (stdin). Cette option affecte le contenu de la macro \thefile.

–nomath    demande d'utiliser le fonte standard pour le mode mathématique (ce qui est entre $ ... $). Par défaut, le mode mathématique est écrit en italiques.

–nooutput    demande de ne pas éditer le résultat – jusqu'à la macro \enableoutput.

–oglu    demande de ``filtrer'' le texte généré par le programme /usr/local/bin/glufilter. Cette option implique également –glu.

–o programme    demande de ``filtrer'' le texte généré par le programme programme. Les options éventuelles de programme sont séparées par des esperluètes &. Typiquement, l'option –glu pourra être suivie de -o glu&-D&gluDic.
Note: lorsque l'option –sec est active, le programme doit impérativement se trouver dans le directory $HTTPD_HOME/bin ($HTTPD_HOME vaut /usr/httpd par défaut).

–pre    indique que le texte est déjà pré-formatté (les blancs et fins de lignes sont significatifs). Cette option encadre simplement le texte par les tags HTML <PRE> en début et </PRE> en fin (l'option -+pre supprime cette interprétation).

–sec    (secure) restreint l'accès aux fichiers commençant par la signature (``magic'') des 8 caractères \cgidef{. Tout fichier ayant une autre signature sera rejeté. De plus, les programmes exécutables dans l'option –o (cf ci-dessus) se trouvent obligatoirement dans un directory unique $HTTPD_HOME/bin.

–tex    indique que le texte est sous une forme TeX relativement élaborée — les accents, quelques définitions et environnement de base — dont les tables — sont connus et peuvent être définis (l'option -+tex supprime cette reconnaissance). Voir ci-dessous dans la section Définitions TeX les définitions connues par défaut.

–tex2    indique que le texte est sous une forme ``light-TeX'' utilisée pour les Abstracts: les crochets { }, %, $ gardent leur signification habituelle, les indices sont encadrés par des _ (underscore), les exposants par des ^ (carrets). Quelques autres écritures sont également reconnues comme +/- qui devient ±. L'option -+tex supprime cette reconnaissance.

–tag tag_prefix    précise le préfixe utilisé pour la conversion des entités taggées en ancres — la valeur par défaut de tag_prefix est URL_

–vversion_number    (symbols accolés) précise la version HTML. Par défaut, 3.0 qui connaît les tables.

input_file...    indique les fichiers à convertir. Par défaut, le standard input est utilisé comme fichier d'entrée.

Entités taggées

Une entité taggée , de forme générale <nom_tag:valeur>, est convertie par défaut en: <A href="${URL_nom_tag}valeur">valeur</A>
c'est-à-dire qu'on fait appel à la variable d'environnement $URL_nom_tag à laquelle on accole l'argument. Par exemple, le texte <Essai:valeur> devient: valeur

Si par ailleurs la variable $URL_Essai est définie, soit dans l'environnement standard Unix, soit dans la tag_file, par
$URL_Essai=http://machine/cgi-bin/Programme?
alors la traduction complète de est:
http://machine/cgi-bin/Programme?valeur>valeur

Le préfixe de taggage URL_ peut être replacé par tout autre texte défini par l'option –tag, ou encore par la variable d'environnement TAG2HTML.

tag_file

Le premier caractère de chaque ligne de la tag_file indique le type de définition :

• [#] ligne de commentaire.
• [$] définition de variable. Le signe = soit séparer le nom de la variable de sa définition.
• [:] définition d'entité taggée . Une telle définition est faite de 2 colonnes, nom_tag et traduction. Cette traduction peut contenir
  • des références à des définitions ou des variables d'environnment, sous la forme $nom — par exemple ${URL_Bib}
  • une référence à l'argument — $0
  • une référence à une composante de l'argument: $i pour le i-ème champ de l'argument, les champs étant séparés par un slash /. Un autre caractère séparateur est possible en le mettant directement après le $ — par exemple $,2 représente le 2ème champ de l'argument en supposant la virgule comme caractère séparateur
  • une référence à toutes les composantes jusqu'à la fin de l'argument: $$i pour les champs à partir du i-ème (séparateur par défaut: /); $$,2 représente ce qui suit la première virgule rencontrés dans l'argument.

  Example: les données concernant l'amas NGC 2244 de la Base de Données sur les Amas sont tagées dans le texte par <Cat:BDA/ngc/2244>. Moyennant la définition

  	:Cat:BDA/  http://vizier.u-strasbg.fr/cgi-bin/BDA?$$2
  	

  le texte <Cat:BDA/ngc/2244> sera converti en:

  	<A HREF="http://vizier.u-strasbg.fr/cgi-bin/BDA?ngc/2244">BDA/ngc/2244</A>
  	

• [%] définition d'entité GLU. Comme ci-dessus, l'entité écrite dans le texte <%E:BDA/ngc/2244> sera transforméé en ancre

  	<A HREF="http://vizier.u-strasbg.fr/cgi-bin/BDA?ngc/2244">BDA/ngc/2244</A>
  	

  moyennant la définition

  	%E:BDA/  http://vizier.u-strasbg.fr/cgi-bin/BDA?$$2
  	

• [<] définition (sous forme d'expression régulière, cf grep(1)) de tags valides avec l'option –html
• [\] définition TeX, avec sa correspondance HTML. Cette définition est similaire à celle d'une macro TeX; si des paramètres sont souhaités, le nombre de paramètres est à indiquer à l'aide du symbole # suivi du nombre de paramètres, puis la définition entre {...}. Par exemple, la définition de la macro \titre se fait par:
  \titre   #1{\<TITLE\>#1\</TITLE\>}
  (attention à la séparation entre le nom de la macro et le #)
• [{] environnement TeX, avec sa correspondance HTML. Des paramètres sont éventuellement possibles, par exemple:
  {tabular} #1TABLE
• [!] definitions du \cgidef (cf section ci-dessous)

\cgidef définitions

Toute ligne qui commence par \cgidef{ permet de changer le contexte, autorisant ainsi le mélange de documents par exemple écrits en TeX et en HTML. La syntaxe est la suivante:

\cgidef{ [begin|plain|html|tex|end] [options]
......(définitions)
}

avec les significations suivantes:

• [begin]: démarre un nouveau contexte, sans définition particulière — mais les definitions seront ``oubliées'' dès que \cgidef{end} sera rencontré.
• [plain]: le texte est déjà préformatté, pas d'interprétation (tag <LISTING>)
• [html]: le texte est déjà en HTML — pas de conversions, on ne fait que générer ou rechercher les ``services''
• [tex]: le texte est en LaTeX, et ce texte est converti en HTML.
• [end]: on supprime toutes les définitions (TeX, ou services, cf la section tag_file) du \cgidef{ précédent, ce qui peut par exemple remettre des définitions à leurs valeurs par défaut. En effet, les définitions indiquées par \cgidef{ sont empilées, l'indication \cgidef{ end} supprime les effets du \cgidef{ précédent. Un \cgidef sans magic (ne contenant que des options) n'est toutefois pas empilé.
• [[options]] semblables à celles décrites dans la section Options, par exemple –mail pour activer la reconnaissance automatique des adresses électroniques.

Définitions TeX

La liste complète est généré par cgiprint -LIST. Un très bref aperu des macros reconnues par défaut:

• contrôle de l'edition par les macros \disableoutput et \enableoutput (voir également l'action de l'option -nooutput)

• accents: les accents standards:

  aigu	\'e	→ é;
  grave	\'a	→ à;
  circonflexe	\^o	→ ô;
  umlaut	\"e	→ ë;
  tilde	\~n	→ ñ;
  Angstroem	\AA	→ Å
  O-barré	\O	→ Ø
  soleil	\sun	→ ☉

• fontes: les tailles (\small, \Large, et autres \footnotesize), et les formes (\bf, \em, et autres \italiques). À noter: la macro \fbox génère un texte HTML écrit en rouge...
  La macro \fg{couleur} (foreground) ou bien \color{couleur} choisit la couleur du texte, par exemple
  {\fg{purple}violet} → violet

• les \chapter{...} (traduits en <H1>), \section{...}, etc

• les caractères spéciaux \b (backslash), \%, \&, \$, etc...

• le délimiteur de paragraphes \par (ou une suite de lignes blanches), le retour à la ligne \\

• en mode mathématique (encadré par le $: l'alphabet grec (plus ou moins bien rendu...), et les symboles principaux \pm pour ±, \deg pour le degré, etc... Les indices et exposants, indiqués en TeX par les symboles ^ (carret pour l'exposant, par ex. $m^2$ → m²) et _ (underscore pour l'indice), par ex. $T_0$ → T₀. Attention aux accolades nécessaires dès qu'il y a plus d'une lettre ou chiffre, par ex. $T_{begin}$ → T_begin mais $T_begin$ → T_begin

  Résumé de l'alphabet grec:

  \alpha	α		\Alpha	Α
  \beta	β		\Beta	Β
  \gamma	γ		\Gamma	Γ
  \delta	δ		\Delta	Δ
  \epsilon	ε		\Epsilon	Ε
  \zeta	ζ		\Zeta	Ζ
  \eta	η		\Eta	Η
  \theta	θ		\Theta	Θ
  \iota	ι		\Iota	Ι
  \kappa	κ		\Kappa	Κ
  \lambda	λ		\Lambda	Λ
  \mu	µ		\Mu	Μ
  \nu	ν		\Nu	Ν
  \xi	ξ		\Xi	Ξ
  \omicron	ο		\Omicron	Ο
  \pi	π		\Pi	Π
  \rho	ρ		\Rho	Ρ
  \sigma	σ		\Sigma	Σ
  \tau	τ		\Tau	Τ
  \upsilon	υ		\Upsilon	Υ
  \phi	φ		\Phi	Φ
  \chi	χ		\Chi	Χ
  \psi	ψ		\Psi	Ψ
  \omega	ω		\Omega	Ω

• les environnements principaux: {verbatim}, {itemize}, {enumerate}, mais également {glossary} (définition de terme, chaque terme étant introduit par \term{terme_à_définir}. En fait, \term peut être utilisé comme la variante de \item avec un paramètre).

  Note 1: le comportement par défaut d'un environnement (dans le cas d'environnement non défini dans la tag_file, est de générer son correspondant HTML. Par exemple, \begin{FORM} est converti en <FORM>, et \end{FORM} en </FORM>.

  Note 2: il est possible d'utiliser les macros \Beg et \End au lieu de \begin et \end, qui ont un paramètre complémentaire contenant les options HTML. Ainsi
  \Beg{tabular}{BGCOLOR="\xcolor{LightYellow2}"}{rll}
  rajoute les options de couleur de fond dans une table HTML.

• en mode {tabular}, la conversion est faite en HTML 3. Sont connues les macros
  \multicolumn{n}{alignement [\bg{couleur_background}]}{texte} (texte couvrant plusieurs colonnes), et
  \Column{HTML options}{texte} \colheader{titre de colonne}

• les macros \label{texte} (définition d'un label — ou une ``named anchor'' dans le contexte HTML), et \ref{texte} (rappel d'une définition).

• les ancres sont définies par les macros :
  \A{URL}{texte ``cliquable''},
  \Arel{URL_relative}{texte ``cliquable''}, (URL relative par rapport à l'endroit où se trouve le document), ou bien
  \Aref{name}{texte ``cliquable''}, name étant défini par la macro \label.

• les windows (ou target) qui ouvrent une fenêtre spécifiée en cliquant sur une ancre sont définies par:
  • \W{window_name}{URL}{texte ``cliquable''}, et
    
  • \Wrel{window_name}{URL_relative}{texte ``cliquable''}
    (URL relative par rapport à l'endroit où se trouve le document).
    
  • \Apop{largeurxhauteur}{URL}{texte ``cliquable''} qui insère le résultat dans une pop-up, par ex. \Apop{640x480}{vizier_icon.gif}{icône}

• Les images peuvent être appelées par l'une des 3 macros:
  • \image{URL}   pour une image simple
  • \img{URL}{texte}    pour une image, et un texte de remplacement (qui apparaît lorsque l'on place la souris sur l'image)
  • \IMG{URL}{texte}{HTLM options}    identique à \img à part son 3ème argument qui contient des options HTML comme border=0 ...
  Voir également ci-dessous la macro \imgoptions

• la définition d'options pour les tables, les images:
  • \imgoptions{HTLM options}    met en place les préférences pour les éditions des images par exemple \imgoptions{border=0 align=top vspace=4}
  • \taboptions{HTLM options}    met en place les préférences pour les tableaux par exemple \taboptions{CELLPADDING=4 CELLSPACING=2 \bg{honeydew}}
  • \rowoptions{HTLM options}    met en place les préférences pour les lignes des tableaux par exemple \rowoptions{\bg{LightYellow}}
  • \thisrowoptions{HTLM options}    met en place les préférences pour la prochaine ligne du tableau courant.

• les instructions de test.
  Quelques macros commençant par \if permettent des tests; ils commencent par \if..., peuvent avoir une clause \else ou bien des clauses d'alternatives \elsif... (il n'y a pas de then), et se terminent par \fi. Il en existe quelques variétés:
  • \ifmmode: true si le texte courant est en mode mathématique
  • \ifnum: test numérique avec l'un des 3 opérateurs < = >. Par exemple
    \ifnum\thesection=2 section: 2\else ignore\fi
    De même une alternative peut s'écrire \elsifnum.
  • \ifmatch{pattern}{text}: pattern-matching à la Unix utilisant les caractères * ? [ ] . Par exemple:
    \ifmatch{*.dat}\myfile Data file\fi
    De même une alternative peut s'écrire \elsifmatch.
  • \ifregexp{regular_expression}{text}: utilisation d'expressions régulières à la grep. Par exemple:
    \ifregexp{arXiv:[0-9]\{4\}[.][0-9]\{4\}}{code}(preprint)\fi
    De même une alternative peut s'écrire \elsifregexp.
  • \iftrue et \iffalse. Ainsi commenter une partie de texte peut se faire simplement par   \iffalse comment \fi

• l'exécution de programmes ou scripts (arguments non rescannés):
  • \exec{commande}   pour exécuter une commande et récupérer son texte généré
  • \special{! commande}   pour exécuter un programme, et imprimer son résultat.

  Pour illustrer la différence entre les 2 commandes;

  • \exec{ls -l /etc/hosts}
    -rw-r–r– 1 root root 404 Mar 31 2021 /etc/hosts
  • \special{!ls -l /etc/hosts}
    

    -rw-r--r-- 1 root root 404 Mar 31  2021 /etc/hosts
    

  Il existe encore \execexpanded et \specialexpanded qui convertissent leur argument avant l'exécution – voir la différence entre
  

  • \execexpanded{ls -l \thefile}
    lrwxrwxrwx 1 cds cds 15 Feb 19 2009 /home/cds/httpd/Pages/doc/catstd/catstd/man/cgiprint_fr.htx -> cgiprint_fr.tex
  • \exec{ls -l \thefile}
    ls: cannot access 'thefile': No such file or directory

  Note: \execexpanded est défini par:

      \def\execexpanded#1{\expand1arg{#1}\exec{#1}}
      

• traitement d'expressions régulières (arguments non rescannés): \sed{sed-command}{text-on-which-to-apply-command}

  Note 1: les arguments ne sont pas rescannés – à moins d'utiliser \expand1arg, par exemple
  

  	\def\bleq#1{\expand1arg{#1}\sed{s/ /=/g}{#1}}
  	\bleq{\exec{date}}
  	

  Fri=Apr=19=03:14:13=CEST=2024

  Note 2: comme dans sed(1), la commande y pour faire l'équivalent d'un tr(1) est possible, par exemple

  	\sed{y/[A-Z][0-9]/[a-z]/}{TOUS4 LES3 CHIFFRES8 SUPPRIMES9...}
  	

  donne:
  tous les chiffres supprimés...

• quelques macros utiles pour générer du HTML:
  • \tag{tag} qui génère un tag HTML (mot(s) entre <...>)
  • \tagged{tag}{texte ``taggé''} , met le texte entre <tag> et </tag>
  • \begin{html} et \end{html} indiquent une portion de texte qui est déjà en HTML (pas de conversion)

• quelques macros utiles dans le contexte de SIMBAD:
  • \object{source_name} qui génère une ancre vers un object de Simbad.
  • \objS{source_name}{texte} permet d'avoir un source_name différent du texte (en fait, la macro \object{source_name} est équivalente à \objS{source_name}{source_name})
  • \objnS{source_name} pour un object qui n'est pas dans Simbad.
  • \objC{nom_correct}{nom_erroné} qui génère un lien vers Simbad à partir d'un nom corrigé, en notifiant l'erreur.
  • \obja{_ number}{texte} qui génère un lien vers Simbad à partir de son numéro interne
  • \objac{_ number}{texte}{coordonnées} qui génère un lien vers Simbad à partir de son numéro interne, les coordonnées étant incluses (ce qui permet de faire des tris)
  • \objA{_ number}{texte} qui génère un lien vers Simbad à partir de son numéro interne, pour un object sans position connue

• quelques macros utiles dans le contexte du GLU
  • \glutag{action} qui génère une marque GLU (action), c'est-à-dire traduite par <&action>
  • \Aglutag{action}{texte} qui en plus précise le texte apparent; sa traduction est <&action|texte>
  • \gludata{datatype}{valeur} qui génère une marque GLU_data, c'est-à-dire traduite par <%datatype valeur>
  • \Agludata{datatype}{valeur}{atexte} qui en plus précise le texte apparent
  • \glupop{nom_largeurxhauteur}{glutag}{atexte} qui insère le résultat dans une pop-up, par ex.
    \glupop{_640x480}{smb.query "HD 12"}{Etoile HD 12}
  • \CDShead{titre}{logo} qui génère les marques GLU propres au CDS
  • \CDSpage{titre}{logo} qui démarre une page CDS (en plus de CDShead, rajoute le titre qui apparait en en-tête du browser)
  • \CDStail{sujet_de_mail} qui génère la petite enveloppe pour messages éventuels
  • \CDStailmenu{sujet_de_mail} qui en plus de \CDStail rajoute le menu standard CDS.

• et pour finir, quelques macros particuliéres:
  • \cgidef{options} permet de mettre en place des options ( cf section \cgidef ci-dessus)
  • \ionZ{numéro_atomique_ou_symbole} pour l'interprétation des numéros atomiques et/ou des ions suivant les conventions astronomiques; par exemple \ionZ{26.1} va donner FeII, tandis que \ionZ{CaI} donne 20.00.
  • \list{texte introductif} qui liste toutes les définitions connues à l'endroit où la macro apparaît,
  • \quit pour stopper à l'endroit où la macro apparaît.
  • \thefile qui contient le nom du fichier
  • \filedate qui contient la date du fichier en argument, par exemple \filedate{\thefile}
  • \theprogram qui contient le nom du program (cgiprint , ou bien $SCRIPT_NAME dans un contexte httpd)

Returned Status

cgiprint retourne 0 en cas de succès, et 1 s'il y a eu un problème.

Variables d'Environnement

Quelques variables d'environnement peuvent être utilisees:

• $HTTPD_HOME (lorsque le programme s'appelle Show-s, c.a.d. l'option secure est activée: restriction de programmes dans $HTTPD_HOME/bin, cf option –o ci-dessus.
  Par défaut: /usr/httpd
• $QUERY_STRING (lorsque le programme s'appelle Show (éventuellement suivi de -s ou -plain): les arguments sont fournis dans cette variable d'environnement, suivant le protocole HTTP (cf httpd(1))
  Par défaut: arguments dans \cgidef{ (cf section \cgidef{)
• $SCRIPT_NAME (lorsque le programme s'appelle Show (éventuellement suivi de -s ou -plain): il sert à définir la macro \theprogram

See also

glu(1) grep(1) httpd(1) latex(1) sed(1) tr(1)

Note: A function
char *cgitr(char *text, char *html_version)
is available in /usr/$MACHINE/lib which interprets the input string text and returns a newly allocated interpreted result.

Questions & Problèmes

à Fox ()